Tangibles [troisième partie] — La pratique

Erik Spiekermann — typographe, homme de lettres, co-fondateur de FontFont et FontShop, designer, et mille autres choses — a pris une presque retraite [comme il dit]. Depuis, il s’est lancé dans une nouvelle aventure. Il s’est mis à dessiner et produire des lettres, généralement en bois, et à la production graphique d’affiches et cartons en série limitée à p98a. C’est un retour au tangible…

Il n’est pas le seul. Au sein de Facebook — clairement un enfant du monde digital — il existe un département, the Analog Research Lab, dont le but est de produire des affiches et autres documents interne. Les fondateurs y travaillent, enseignent et aident les autres salariés du panoptique numérique. Ils disent ressentir le besoin de créer, dans le monde tangible, pour mieux questionner le monde numérique.

Enfin, le Tangible Media Group à MIT cherche à créer des liens entre les deux mondes — numérique et analogique — en donnant forme [physique, dans le monde réel] aux données et calculs.