Les liens du dimanche / 14

Design graphique

J’ai déjà parlé à plusieurs reprises de ma passion pour le travail simple et synthétique des couvertures de livres. Cet article dans le Paris Review a attiré mon attention, malgré le fait que cela concerne des couvertures pour des films et non pas de livres. Criterion Collection est un éditeur américain qui a la réputation d’éditer des éditions définitives de films – fiction et documentaires. Mais ils prêtent autant d’attention à l’emballage qu’aux documents qui se trouvent à l’intérieur. Dans cet article Charlotte Strick profite du trentième anniversaire de la société pour discuter avec le directeur artistique et des graphistes de Criterion qui expliquent comment la tentation est toujours de rester proche des visuels existants – affiches, pochettes, etc. – établis lors de la sortie du film et qui sont, en quelque sorte, déjà associé à l’œuvre en question dans l’esprit du public. C’est un travail d’équipe, de [re]découverte, dans la continuation du choix et de la curation des films pour la collection qui les amène a poser des questions sur les intentions du réalisateur, comment créer une vision en adéquation avec le fond. Un bel exercice, et un article, bien illustré, qui donne à réfléchir.

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Différentes couvertures de la Criterion Collection / Image : DR

Recherche et innovation [et une dose d’empathie, mais seulement une petite dose…]

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Le Dr. Todd Coleman, professeur dans le département de Bioengénieriedu Jacobs School of Engineering à l’Université de California, San Diego, avec un capteur physiologique / Image : DR

Lu à IQ/intel, un article sur comment des étudiants [hackers et makers] aident le développement d’innovations en biotechnologie [avec des images de capteurs [capteurs biologiques et physiologiques], flexibles et wearable, assez intriguants.

Parce qu’ils ont déjà ‘conquis’ le monde occidental, les seuls espaces d’expansion restant pour des entreprises comme Facebook sont les pays en voie de développement. Or, l’infrastructure et les moyens en télécommunications est loin d’être semblable qu’au sein de la société installé au cœur de la Silicon Valley. Donc, pour aider leur staff à comprendre la réalité de ces populations, chaque mardi les gens de Facebook peuvent choisir de ralentir leur propre accès à internet pour comprendre la réalité d’une connexion 2G. C’est bien, c’est une première approche, permettant de comprendre la réalité d’un temps d’attente, de la lourdeur de chargement d’une page ou d’une conversation. Mais, et c’est mon avis, le fait que ce n’est qu’un choix, et que c’est temporaire fausse la donne. En quelque sorte, ce n’est qu’un mauvais moment de passer. On sait que nous vivons, en fin de compte, dans un monde de privilégiés et que nous pouvons, à tout moment, laisser tomber ce tourisme dans un tiers monde de télécommunications. Si Facebook voulait vraiment effectuer des changements, c’est peut-être le fait d’installer son staff dans ce pays, avec non seulement des problèmes d’infrastructure, mais tous les autres faits [problèmes ou pays] – en plus de créer des améliorations économiques pour ces pays. De plus, à travers de telles expériences, peut-être, au lieu de simplement faire afficher des pubs plus rapidement, Facebook pourrait aussi développer des services et fonctionnalités qui aident ces gens et ces pays… À suivre.

Design fiction

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Un catalogue IKEA, plus vrai que vrai… / Image : NFL

Si la fiction est l’exploration de l’humaine, le genre de la science-fiction projette l’humain dans des situations dépendentes de la technologie pour examiner notre humanité dans ces situations. Dans ce cas, la notion de Design Fiction pourrait être un pleonasme. Mais c’est tout de même un outil intéressant. Mon premier contact avec était la page Found à la fin du magazine [papier] Wired qui créait un objet du futur – Artefacts from the Future – projeté dans le passé, notre présent, pour esquisser des futurs possibles. Cette semaine, je suis tombé par deux fois sur ce catalogue ‘Ikea’, créé par le Near Future Laboratory, qui débarque d’un futur proche mais plausible. C’est un exercice, justement, de Design Fiction. Quelque part, le fait de prêcher le faux pour dire le vrai. Un exercice intéressant et utile à mettre dans sa boîte à outils.

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