Et si la dataviz était physique ?

Avant de devenir un outil digital, la visualisation de données se faisait deja sur des interfaces physiques : cadrans solaires, bouliers, calendriers lunaires, plans des astres ou des armées… oui, oui, la représentation visuelle et physique des données est vieille comme la race humaine.

Quipu inca
Quipu Inca, servant à garder des statistiques diverses / Image : Université de Cornel

De nos jours, la data visualisation a envahi les écrans. Mais, avec le développement de technologies tactiles et embarquées, pourquoi se priver de nos autres sens et des possibilités d’interactions hybrides que ces technologies offrent ?

Une équipe de chercheurs au niveau international se penche, depuis l’année dernière, sur la data visualisation physique. Ils ont assisté à la conférence CHI 2015, conférence spécialisée sur l’interaction homme – machine et l’innovation digitale. Ils ont aussi leur propre site : Data Physicalization, sur lequel ils ont publié une belle liste d’exemples de visualisation physique de données.

On y retrouve alors des projets comme Air Transformed, qui transforme les données journalières de pollution atmosphérique en colliers; Tempescope, un petit objet qui donne les prévisions climatiques de la ville de façon sensible; Season in Review qui mélange tablettes tactiles et objets physiques pour explorer les donnés d’une saison de baseball; ou encore Emoto, toute une scénographie intéractive pour explorer des milliers de messages twitter.

On en finit pas d’explorer les 220 exemples cités, ainsi que les sites des auteurs et autres projets associés. C’est vraiment fascinant et je vous invite à jeter un coup d’oeil à cette magnifique liste.

— Image d’entête : The Mood Test, Installation dans l’espace publique de Domestic Data Streamers 

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